Les chiffres du CIR 2016 mis à jour par le Ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation

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Le MESRI (Ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation) vient de mettre à jour les chiffres du crédit d’impôt recherche (CIR) pour l’année 2016.

Quelles infos retenir ?

1) Un montant de CIR qui augmente (6,34 Md€) par rapport à 2015 (6,24 Md€) mais moins de sociétés qui déclarent (25 335 vs 26 329 en 2015).

2) Les dépenses de recherche représentent 95% des dépenses éligibles au CIR en 2016 et concernent 18 000 entreprises. Les dépenses dites d’innovation et de collection ne représentent qu’une infime partie de l’ensemble des dépenses.

3) Le CIR, bénéfique pour les PME.
Même si les PME ne représentent que 24% du total des dépenses de recherche déclarées, avec une créance de 1,6 Md€, elles représentent quand même 82% des 15 400 bénéficiaires. Non, le CIR n’est pas utile qu’aux grands groupes.

4) Les industries manufacturières, secteur #1 pour le CIR (60% de la créance)
Au sein de ce secteur qui caracole en tête en matière de créance de CIR, on distingue plusieurs sous-secteurs parmi lesquels :

• Industrie électrique et électronique (14% de la créance)
• Pharmacie, parfumerie et entretien (11%)
• Industrie automobile (7%)
• Construction navale, aéronautique et ferroviaire (6%)
• Chimie, caoutchouc, plastiques (5%)

Les services suivent (38% de la créance), avec le conseil et l’assistance en informatique (13% de la créance).

5) Pour le CII, 73% de la créance est imputée aux entreprises de services, une structuration bien différente du CIR au final.

6) Les dépenses de personnel très largement en tête des dépenses déclarées.
Les rémunérations des personnels représentent à elles seules quasiment 50% des dépenses. Si on rajoute les “frais de fonctionnement” forfaitaires, nous arrivons quasiment à 80% des dépenses.

7) L’Île de France loin devant, l’Occitanie sur le podium.
L’Île de France monopolise en grande partie le CIR (66% de la créance), mais l’Occitanie est sur le podium des régions, à la 3ème place (5,6% de la créance) derrière Auvergne-Rhône-Alpes (9,7%).