LabOxy participe cette année au Congrès de l’Ordre des Experts-Comptables. Tenu sur 3 jours, les 27, 28 et 29 septembre au Grand Palais à Lille, le thème principal sera le conseil, et plus particulièrement la transformation du métier de conseil chez l’expert-comptable.
A l’occasion de cette participation, LabOxy propose sur son blog, avant le congrès, des articles et entretiens liés à cette thématique. Constats, opinions, retours d’expériences, solutions… LabOxy devient le partenaire des experts-comptables, avant de se voir (en vrai) à Lille !
La rentrée, c’est un peu comme un début de nouvelle année : on fait des bonnes résolutions. Le plus dur étant ensuite de s’y tenir… Mais comme chez LabOxy on voit plutôt le verre à moitié plein, on est optimiste sur ce point-là. Et on suggère une bonne résolution de rentrée aux experts-comptables : et si vous parliez (plus) du Crédit d’Impôt Recherche (CIR) et du Crédit d’Impôt Innovation (CII) à vos clients ? Pourquoi s’adresser plus particulièrement aux experts-comptables ? Ça, on vous l’a expliqué juste au-dessus. Pourquoi cette résolution précisément ? On vous l’explique dans l’article ci-dessous.
Des mesures fiscales incitatives en faveur de l’innovation
Un constat tout d’abord. La France a la caractéristique (et l’avantage) de disposer de nombreuses mesures fiscales incitatives pour favoriser et développer l’innovation : le Crédit d’Impôt Recherche (CIR), le Crédit d’Impôt Innovation (CII), le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI)… Autant de dispositifs aidant les entreprises à mettre l’innovation au cœur de leur stratégie et de leur développement. Que la vision soit à plus ou moins long-terme, ces mesures sont de vrais leviers pour les entreprises françaises : développement de la croissance, optimisation de la trésorerie, compétitivité accrue… Les raisons ne manquent donc pas pour les chefs d’entreprises de développer l’innovation au sein de leurs sociétés, et de bénéficier de ces mesures avantageuses. Encore faut-il être bien conseillé et accompagné dans ces démarches…
Le rôle central de l’expert-comptable
Et qui de mieux placé que l’expert-comptable aujourd’hui pour parler de ces mesures et conseiller les chefs d’entreprises ? Après tout, l’expert-comptable, c’est LE maillon incontournable, l’interlocuteur confiance de toute entreprise, quelle qu’elle soit, en accompagnant au quotidien les chefs d’entreprises et en apportant toute sa dimension de Conseil ! Expert (comme son nom l’indique) dans le domaine fiscal, comptable et financier, il n’est peut-être pas spécialiste en matière d’innovation et de recherche et développement (et on peut le comprendre !), mais se doit a minima de conseiller sur ces mesures fiscales incitatives, aussi bien intéressantes pour ses clients que,in fine, pour lui. Car dans un contexte de transformation et de digitalisation de son métier et de son secteur, la diversification de ses conseils devient aussi pour l’expert-comptable un enjeu majeur de développement (certains diraient même de survie…) et de croissance. En d’autres termes, l’ensemble de ces dispositifs propres à l’innovation ne doit plus avoir de secret pour lui. Il DOIT être un des principaux acteurs de la mise en place et du suivi de ces dispositifs chez ses clients. Ces missions d’accompagnement de montage de dossiers CIR/CII sont donc des opportunités qu’il ne peut laisser passer. Et pourtant…
Des missions à fort potentiel, mais sous-représentées au sein des experts-comptables
C’est à la lecture d’une étude récente, réalisée auprès d’experts-comptables de la région Île de France, Centre-Val de Loire et Occitanie, que nous avons réalisé une chose : seulement 10% de l’ensemble des experts-comptables de France réaliserait un accompagnement de montage de dossier CIR/CII. On estime en effet que ce chiffre oscille entre 1 500 et 2 000 experts-comptables, représentant ainsi une part relativement faible.
Ce constat nous a amené à réfléchir sur le “pourquoi” d’une proportion si faible. Car le potentiel est pourtant bien là. Sur les dernières statistiques officielles disponibles concernant le CIR (2013), 23 000 entreprises ont déclaré 21 Md€ de dépenses éligibles pour le CIR, générant une créance totale de 5,7 Md€. Et les tendances pour les années suivantes, dont nous n’avons pas encore les chiffres définitifs, sont encore meilleures. Tendances qui ne peuvent encore que s’améliorer avec les prises de position du Président de la République et de son Gouvernement sur la sanctuarisation du CIR et le coup de projecteur porté sur l’innovation et les 10 milliards d’euros qui seront débloqués pour le favoriser. Le potentiel est donc incontestablement présent pour tous les acteurs : entreprises innovantes, cabinets de conseil en innovation (spécialisés dans le CIR ou non), mais également les experts-comptables.
Une seconde lecture (Revue Française de Comptabilité de mai 2017, dossier spécial Innovation) nous a un peu plus éclairci sur les raisons plus “pratiques” de cette faible proportion. Et elles se résument finalement plus à des craintes et à des doutes qu’il est tout à fait possible de lever.
Nous l’avons souvent entendu, nous pouvons en témoigner, et cette lecture n’a fait que le confirmer : les objections à “mettre les mains dans le cambouis” de ces dispositifs pour les experts-comptables peuvent être triées sous 3 catégories.
“Nous ne sommes pas des scientifiques”
“Il y a une qualification scientifique inhérente à ce type de projet qui nous échappe : nous ne sommes pas des scientifiques…”L’objection massue par excellence. Attention, scoop : c’est vrai, les experts-comptables n’ont (en général) pas vraiment eu de formation en biotechnologies, pharmacie, informatique…ou qui ont un rapport avec la recherche et le développement ! Mais cela tombe bien : ce n’est pas ce qu’on leur demande ! Ils ne vont pas définir ce qui est scientifiquement éligible ou non pour le CIR/CII ! Pour cela, ils peuvent très bien être accompagnés par des cabinets conseils spécialisés qui font très bien le job sur cette partie là. Nous en connaissons, nous travaillons avec, et apprécions l’expertise technique qu’ils apportent là-dessus. Pour autant, l’expert-comptable, dans sa dimension de partenaire privilégié avec le chef d’entreprise et d’expert financier, a toute sa place dans cette équipe pluridisciplinaire dédiée au CIR/CII. La complémentarité est aujourd’hui, et encore plus pour ce type de projet transverse, une condition sine qua non de réussite.
“Le suivi administratif de ces dispositifs est complexe et chronophage…”
Seconde objection très (trop) souvent répandue sur le CIR/CII. A l’heure où l’on nous parle toutes les 5 minutes de digitalisation, de transformation, de “disruption”… vous ne pensez pas qu’il est possible d’avoir des solutions techniques facilitant la mise en place, le suivi, et l’accompagnement de dispositifs tels que le CIR/CII ? Autre scoop (décidément, que de scoops) : ces solutions existent déjà ! Elles ne vont certes pas jusqu’à automatiser ces dispositifs (on ne va pas relancer le débat ici…), mais favorisent un accompagnement beaucoup plus “serein”, au fil de l’eau, en simplifiant grandement les suivis inhérents à ces projets. Feuilles de temps dédiées aux projets R&D, tableaux de bord et de pilotage de projets, génération automatique de CERFA…autant de fonctionnalités existant déjà sur le marché et ne demandant qu’à être utilisées (aussi) par les experts-comptables pour leurs clients !
“Le jeu en vaut-il la chandelle ?”
« Je connais des entreprises qui ont bénéficié de ces dispositifs et qui ont subi un contrôle sévère qui les a mis à mal financièrement… Le risque n’est-il pas trop élevé ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? »Le maître-mot ici est on ne peut plus clair : sé-cu-ri-sa-tion. Personne n’est à l’abri de contrôles, d’autant plus quand il s’agit de crédit d’impôt. La solution pour l’expert-comptable (et son client) ? Apporter une solution technique permettant de sécuriser au maximum les données relatives au CIR/CII. A commencer par des feuilles de temps permettant d’expliciter facilement le type de projet sur lequel le client travaille, les tâches qui sont éligibles ou non, les workflows de validation…toutes ces parties qui demandent d’être le plus exigeant possible sur ces données.
On ne va pas mentir : bien sûr que la mise en oeuvre de dispositifs type CIR/CII peut parfois paraître complexe. Mais nous l’assurons : oui, le jeu en vaut vraiment la chandelle. Et oui aujourd’hui il existe des outils qui facilitent la mise en oeuvre et le pilotage de ce type de dispositifs.
L’expert-comptable a donc tout intérêt, dans cette fameuse logique de diversification de son métier, à devenir l’interlocuteur privilégié pour la mise en oeuvre de dispositifs de financement de Recherche et Développement. Pour certains c’est déjà le cas. Pour d’autres, pas encore. Dans les deux cas, LabOxy est là pour proposer une solution qui facilite et sécurise ces dispositifs chez vos clients. Rendez-vous dans quelques jours sur le blog pour découvrir concrètement les solutions experts-comptables.
Parlons-en sur l’espace Start Zone au Congrès de l’Ordre des Experts-Comptables du 27 au 29 septembre à Lille !
Qui parle aujourd’hui de transformation, parle bien sûr également de digitalisation. A ce titre, la participation de LabOxy au Congrès sur la “Start Zone” (espace dédié aux start-up sélectionnées et identifiées comme de jeunes partenaires innovants, et passage incontournable au centre de l’exposition) était une évidence : fournir aux experts-comptables un outil leur permettant de développer leurs compétences dans un contexte de transformation, et proposer une solution simple et efficace pour leurs clients bénéficiant de dispositifs relatifs à l’innovation (CIR / CII / JEI…). Au programme : démos, conseils, innovation, et bonne humeur ! C’est sur le stand SZ2 !